The JOJOLands, c'est parti !

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C'était le Graal, attendu tel le Messie par tous les fans de la saga de Hirohiko Araki : la 9ème partie de Jojo's bizarre adventure commence ce jour ! Publié dans le mensuel Ultra Jump, The JOJOLands bénéficie d'un premier chapitre imposant de 60 pages. La suite de l'article comportant quelques spoils, nous vous invitons au cas où à interrompre ici votre lecture !

Araki sait se renouveler à chaque nouvelle partie, changeant autant les personnages que les enjeux. Pourtant, une chose demeure : les premiers chapitres mettent en scène (à de rares exceptions près) un conflit avec la police ! C'est dans ce contexte pour le moins tendu qu'on fait la connaissance du nouveau "JoJo", dont le prénom est... Jodio. Parfaitement. Jodio Joestar. Doit-on y voir une résurgence de l'antagoniste mythique et la naissance d'un personnage ambivalent, un peu sur le modèle de Giorno Giovanna ? Une fusion entre un Joestar et Dio ? D'ailleurs la comparaison avec la cinquième partie ne s'arrête pas là, puisque notre héros, accompagné de son frère transexuel Dragona, semble impliqué dans des activités peu licites, notamment le vol de riches. En tout cas, son objectif initial est clairement affiché : il veut devenir riche, même très riche. Bienvenue à Hawaï, monde où tous les rêves sembles possibles... À moins qu'il s'agisse de vos pires cauchemars ?

Ultra Jump

Quant aux stands, puisqu'il faut bien en parler, "November Rain" (clin d'oeil au célèbre tube de Guns N' Roses) fait une entrée fracassante, que ce soit par son design spectaculaire (une espèce d'arachnide robotique) ou la violence de son pouvoir : il est en effet capable de générer des gouttes de pluie d'un poids démesuré... Les deux autres stands présentés sont moins impressionnants, mais comme toujours, l'avenir nous dira à quel usage l'auteur les prédestine.

 

Ce premier chapitre est donc une agréable surprise : Araki prend toujours son temps pour développer ses personnages et poser son intrigue, mais les événements s'accélèrent déjà dès les premières pages. Le rythme de lecture et la narration sont comme toujours impeccables. Une chose est sûre : le 先生せんせい (maître) est de retour, et il a encore et toujours de l'or entre les doigts.