Le Japolexique : un nouvel outil d'apprentissage

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Qui n'a jamais rencontré des difficultés dans la mémorisation du japonais, y compris chez les meilleurs élèves ? Quand un mot ne veut pas rentrer, il-ne-veut-pas. Enfin... Ça, c'était avant le japolexique ! Derrière ce nouvel outil, nous avons l'ambition de créer le premier dictionnaire japonais mnénomique collaboratif !

Quand on apprend une langue étrangère, on dit souvent qu’il est préférable d’oublier rapidement toute référence à sa langue natale pour s’immerger complètement dans le nouveau dialecte. Mais ça ne fonctionne pas toujours : parce qu’on peut avoir un cerveau qui raisonne différemment, parce qu’on est tombé sur un mot complexe, ou parce qu’on a des blocages pour X ou Y raisons… Il n’y a pas à juger ou à critiquer : chacun a sa propre façon d’apprendre. 

Qu’est-ce que la mnémotechnique ?

Si l’on vous demande de retenir une chose « par coeur », vous allez fournir un effort immédiat et intense de mémorisation. C’est comme ça qu’on nous a appris à retenir les choses, à l’école. À force de répétition, le cerveau finit par enregistrer l’information qu’on lui a soumise. Le souci, c’est que dès qu’il n’est plus stimulé, ce qui a été appris est vite oublié… Et on en a déjà tous fait la désagréable expérience !

 

Mais il existe heureusement d’autres méthodes, plus rapides et plus efficaces, pour utiliser son cerveau et sa mémoire. La mnémotechnique, par exemple, repose sur des éléments de logique, comme l’association de mots-clés invoqués pour créer un « tableau » ou un scénario. Ces techniques existent depuis l’Antiquité, et on raconte qu’elles sont apparues en premier lieu chez les Grecs. Au début, elles permettaient de mémoriser des suites de chiffres.

 

Pour la langue japonaise, le philosophe américain James W. Heisig a imaginé et publié en 1977 un manuel intitulé « Remembering the kanji ». En France, l’ouvrage a été entièrement adapté par Yves Maniette, sous le titre « Les kanjis dans la tête », qui fut longtemps épuisé et dont la seconde édition est parue en début d'année 2020. Quelques mois plus tard, Yves Maniette a publié l’équivalent pour les syllabaires (hiragana et katakana) intitulé : « Les kanas au bout des doigts », adaptation d’un autre ouvrage d’Heisig.

 

La méthodologie que nous vous proposons s’inspire donc énormément de ces ouvrages. Mais ici, le défi n’est pas de mémoriser des caractères ou des idéogrammes, mais de retenir l’intégralité du vocabulaire requis selon les différents niveaux de difficultés de la langue japonaise, en commençant naturellement par les mots et termes les plus élémentaires.

Basée sur des années de pratique auprès d'une centaine d'élèves de japonais (avec des résultats probants), notre méthode fonctionne quel que soit le terme à mémoriser : qu’il s’agisse d’un mot, d’un adjectif, ou même d’un verbe !

 

Voici son mode opératoire :

  • d’abord, prendre connaissance du mot japonais et de sa signification
  • ensuite, suivre attentivement (c’est important) la courte histoire qui permet de se fabriquer un « tableau » imaginaire, grâce auquel on retrouvera aisément le sens du mot japonais ainsi que sa prononciation
  • dans certains cas, on peut s’aider du dessin qui accompagne le texte et permet d’en faciliter la mémorisation

 

Ce n’est pas tout : le japolexique a été pensé dès le départ pour être un outil collaboratif. Cela signifie que vous pouvez nous soumettre votre propre mot ainsi que son histoire pour le mémoriser ! Si l’histoire fonctionne, qu’elle est suffisamment pertinente et ingénieuse, nous l’intégrerons en citant votre nom (ou un pseudonyme). Et un dessin sera peut-être même crée par notre mangaka pour l’illustrer !

Pour nous envoyer vos idées, écrivez-nous à : contact@jlpteasy.com

 

Alors, prêt à changer avec nous la façon d’apprendre le japonais ? C'est le moment de faire preuve de créativité !